Nous sommes allés discuter avec le célèbre Designer et ami de la marque Marcelo Joulia. L’architecte qui a dessiné notre boutique Parisienne nous a reçu dans son magnifique bureau Parisien qui accueille toute l’équipe de son agence Naço.
Bonjour Marcelo, d’où êtes-vous originaire ?
Je suis né à Cordoba, c’est au centre de l’Argentine.
À quel moment êtes-vous arrivé à Paris ?
Je suis arrivé il y a plus de 40 ans à Paris où j’ai fait toutes mes études supérieures en passant par les beaux-arts de Paris.
Avez-vous l’influence des deux continents ?
J’ai eu la chance de faire mes études à Paris, sûrement la ville la plus belle de la planète et surtout l’une des plus compétitives pour tout point de vu. Et la compétition amène l’excellence donc dans les arts dans l’architecture, le design, la musique, la mode etc… Je suis arrivé à 17 ans à Paris imagines toi avoir toujours regardé la télé en noir et blanc sur des petites télévisions et que tout d’un coup on te donne tout en multicouleurs avec des écrans géants, pour moi ça a été ça Paris. Une révélation ! Je ressens toujours cette notion d’amour avec la ville et la France ! En plus de cela la particularité de Paris c’est sa diversité en termes de cultures et d’origines qui peut être une grande source d’inspiration.
Après Paris vous avez développé une relation particulière avec une autre partie de la France qu’est le Sud ?
Le Sud c’est particulier parce que je suis Argentin et Paris vous l’avez compris est très important pour moi mais il manque des perspectives, de la lumière, l’horizon. Donc très rapidement effectivement j’ai trouvé depuis 25 ans des membranes de résonance à ce que je connaissais en Argentine, entre Montpellier Nîmes et Avignon. Je n’ai jamais vraiment accroché avec la Mer par contre la Camargue et sa lumière sont chantant à mon sens.
Au niveau de l’agence Naço comment parleriez-vous de votre activité ?
Les gens ont du mal à comprendre ce que j’essaye de faire, même moi des fois je ne comprends pas donc tout va bien (rires), j’ai l’agence d’architecture, design dans laquelle on est aujourd’hui, en parallèle j’ai développé des rencontres dans la gastronomie avec mes 5 restaurants à Paris, un en Chine et je viens d’en ouvrir un à coté d’Avignon.
Aujourd’hui si vous aviez un message à donner à un jeune créatif ?
Alors avant tout la première chose c’est qu’il faut croire et avoir « no limit », penser que tu peux tout avoir, tout atteindre à condition que toi-même tu en es capable. Si tu penses que tu en es capable tu deviens la personne la plus chiante et la plus exigente autours de toi et les autres vont être convaincu ! Àprès il y a bien sur des gens plus doués que d’autres, pour la petite histoire je mangeais toute à l’heure avec des copains d’écoles, sur le groupe c’était moi le plus bras cassé et je suis pourtant le seul à avoir monter une boite. Ca veut dire qu’il faut que tu crois en toi et que tu pousses !
Avez-vous un lieu ou bâtiment qui vous a marqué ?
Le bâtiment qui me donne toujours la même émotion à chaque fois que j’y vais depuis des années c’est dans le Sud et c’est la Fondation Vasarely à Aix. Toutes les œuvres présentes ont été faites sur place.
On change un peu de sujet mais on connait votre passion pour la gastronomie et les bons plats, auriez-vous une adresse à nous conseiller ou votre restaurant préféré ?
Mon restaurant préféré c’est à Buenos-Aires et ça s’appelle « Pan y Teatro », c’est un tout petit endroit mais c’est magique, c’est la larme à l’oeil. Je ne vous parle pas de tous les restaurants étoilés pour lesquels j’ai pu travailler ou manger mais je vous parle de quelque chose de magique c’est un petit « boui boui » au fond de l’Argentine. Après une adresse Parisienne c’est un petit restaurant qu’on a aidé à redéssiner en gardant l’esprit familial, c’est un restaurant Péruvien qui s’appelle « Mi Perù ».
Merci à vous !